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Petit Papa (DE)NOËL

10/08/2018

Stage 2018

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Focus ce matin sur un des éléments clé de Rafi’Kids.
Celui qu’on présente parfois comme le papa de l’équipe à tort car cela est finalement bien trop restrictif. Celui qui multiplie les casquettes en Belgique mais qui ne possède qu’un seul visage au Rwanda : Alain Denoël.

Investi jusqu’au bout des ongles sur le terrain du club Rafiki, « Deno » est sans aucun doute celui qu’on entend le plus sur le camp.
Attention, cela ne veut pas forcément dire que c’est lui qui parle le plus, d’autres sont bien plus spécialistes que lui pour cela : Dont moi, en l’occurrence. 🙂
Mais cela veut simplement dire que c’est chez lui qu’on retrouve à tous les coups la plus grosse intensité depuis le premier coup de sifflet à 9h jusqu’à la fin de la journée à presque 17h.
Pas vraiment surprenant qu’il se balade avec une serviette autour du cou ! Car Deno est passé maitre en l’art de faire grimper encore de quelques degrés la température sur sa moitié de terrain.
Galvanisant ses joueurs à fond et réussissant à en retirer le meilleur, il fait cette année encore progresser ses éléments à la vitesse de la lumière.
« Le potentiel chez ces gamins est énorme ! », « Avec un encadrement de qualité régulier, t’imagines le niveau que certains pourraient avoir ? », « On a carrément l’impression qu’ils évoluent durant la nuit ! D’un jour à l’autre, je ne les reconnais pas »… Voici les mots qui ressortent systématiquement de nos débriefings d’après journée et qui sortent à chaque fois de la bouche du doyen de notre équipe.

Adoré par tous les gamins qu’il a eu à entrainer au moins une fois à Kigali, Deno laisse à chaque fois une grosse partie de son cœur énorme sur le terrain. Et cela, les enfants le ressentent et savent l’apprécier à sa juste valeur !
Et dans un pays où la culture du secret est gigantesque et dont il est important pour tous de ne pas dévoiler ses sentiments et ne pas laisser transparaitre la moindre émotion, Deno arrive, tel un bulldozer, à casser en mille morceaux toutes ces barrières pour établir en quelques heures à peine une vraie relation entre l’entraineur et son/ses joueur(s).

Preuve supplémentaire s’il en fallait encore de son investissement, Deno est pratiquement le seul (Fabien est également très bon pour cela) qui connait, après quatre jours seulement, tous les prénoms des enfants qu’il entraine ! Et avec des noms comme Ididia, Kirikou, Désiré, Hirgwa ou encore Jésus, on ne peut que s’incliner devant la performance !

En quatre édition du stage Rafi’Kids à Kigali, Alain en est déjà à sa troisième participation ! Lui qui ne parlait pas un seul mot de Kinyarwanda en 2015 arrive aujourd’hui à se faire comprendre de tous.
Qu’il s’agisse de demander aux jeunes de dribbler main gauche ou de commander deux grandes « Mutzig » (bière locale) bien fraiches, Deno est désormais, et pour de bon, chez lui au Rwanda !

A toutes celles et ceux qui pourraient penser que notre principale mission est d’apporter des chaussures et des équipements de basket à ces enfants, Deno prouve tous les jours que s’il fallait lui donner le surnom de Papa (De)noël, ça serait avant tout pour l’amour qu’il distribue à ses jeunes !

Ben