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Faire le plein d’émotions!

27/12/2015

Stage 2015

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Faire le plein d’émotions, c’était un peu l’objectif avant de démarrer cette « première » journée de groupe !

Enfin tous réunis, les membres de l’équipe Rafi’Kids avaient programmé de consacrer leur dimanche à la visite du musée du génocide Rwandais mais aussi de Camp Kigali : lieu où 10 para-commandos belges ont perdu la vie en avril 1994 en tentant de protéger la première ministre Rwandaise le jour où les événements ont réellement éclaté.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces visites n’ont laissé personne indifférent et que plusieurs membres ont vraiment pris conscience de l’ampleur de l’horreur qui s’est déroulée, ici dans tout le pays, à peine 21ans plus tôt.

 

Et c’est donc le cœur gros et la tête remplie d’interrogations que toute l’équipe s’est ensuite rassemblée au restaurant « chez John » autour de plats locaux, pour échanger, raconter et se confier sur ses sentiments par rapport à tout ce qui a été vu en matinée.

 

Il était véritablement crucial que tous s’imprègnent de l’histoire du Rwanda, de ses rapports et de ses similitudes avec la Belgique afin de mieux affronter dès le lendemain le stage qui promet d’être, lui aussi, chargé en émotions.

L’après-midi fût, elle, consacrée à la découverte/visite des deux terrains d’entrainements pour le reste de l’équipe arrivé sur le vol Brussels Airlines de la veille. Ce fût pour eux l’occasion d’une première prise de contact avec les enfants de ces quartiers et l’effervescence que notre présence suscite ici. La journée sera d’ailleurs achevée par un dernier tri des dons sous les regards curieux.

A l’heure de faire le bilan de cette première journée tous ensemble, il est clair que tout le monde est plus motivé et impatient que jamais…

(Découvrez le récit de la première journée de stage dès demain sur le site !)

Les impressions d’un « Rafi’Kid » :

J Thélen : « C’était ma première journée en Afrique et elle fut riche en émotions et découvertes. Ce qui m’a le plus marqué :

* la pauvreté de certaines personnes et le fait que les enfants s’amusent avec un rien. Ils n’ont clairement pas les mêmes valeurs que nous.

* La visite du mémorial du génocide et « camp Kigali » où les paras belges ont été tués. On pense connaître l’histoire mais on n’en imagine pas du tout la réalité. Ces visites vous mettent une bonne claque et vous ouvrent les yeux sur ce que ces gens ont réellement vécu. »